Maria: “Nothing compares to home”

“I have always loved architecture, design, textures and colours. Anything that requires a creative way of thinking has always excited me. As an architect a challenging project pushes me to look for new and better solutions. It pushes me out of my restrictive thought process and puts my brain to the test. Recently, I started…

Dominique

Chez moi, trop de gens, trop de jeunes… Ils viennent s’alcooliser, se droguer. « La rue Chicago » dit la police. Chez moi. Ma cour bordée de déchets, d’épaves d’ivresse, de saletés, saletés. Et les sacs plastiques. Mes murs c’est des feuilles de cigarettes. Je suis mieux au Carrefour pas loin. Je pourrais planter une tente sur…

Yvonne

Nos pensées d’invisibles… qu’on est de côté, hors sentir, dans les bords morts du décor…   Nos mots d’invisibles… angoisse, peur, humilité…   Nos pensées d’invisibles… qu’on n’est pas écouté…   Nos mots d’invisibles… pour ceux qui souffrent et ne le disent plus. Ces mots qu’on leur dit. Ces mots qu’on nous imagine pas. Nos…

Kathy

L’air qu’on respire, l’indifférence, le vent, le silence, la souffrance aussi, le manque de quelqu’un, le mal être… invisibles.   L’éjection, l’exclusion, l’isolement, l’enfermement, la solitude… invisibles ?   Et le temps consacré aux enfants, le ménage, la cuisine aussi parfois, oui ce qu’on fait sans attente, sans plainte… si souvent invisibles. Je disparais parfois dans…

Bénédicte

L’invisible pour moi… ça commence avec le licenciement. La fermeture de l’usine. Comme un chemin du virus à la gangrène. La part coupée de la part qui reste. Coupée, invisible…   L’invisible… Sans rien à produire, sans rien cadence à tenir… Sans estime. Avec ce sentiment d’être l’inégal… Même dans le rythme des choses…  …

Marie-Josée

Bien tout partout. Je le dis souvent. Je suis bien partout (je le dis). Je n’ai pas un lieu préféré. Même chez moi, je suis parfois de passage. J’aime la ville. A la campagne, le dimanche est lourd comme l’ennui. Mais ici dans mon coin de la ville, la nuit dehors, ça rit trop fort,…

Patricia

Je me trouverais bien un pays avec trois pouilleux et un peu plus. Des plantes, des arbres. La compagnie de la verdure. Etendue sur un transat au bord de l’eau. Pieds nus, cœur léger… Il y aurait des chevaux. Je serais palefrenière comme on est chamane pour s’adresser aux esprits. Je parle avec les cheveux.…